Vous pouvez en tant qu’infirmier d’État décider de travailler à votre propre compte. C’est bien possible d’exercer son métier d’infirmer de manière libérale, mais il y a des exigences. Pour pouvoir le faire, vous devez réunir des conditions très restrictives pour avoir cette accréditation. Comment peut-on s’installer en tant qu’infirmier libéral ? La réponse, c’est dans cet article.
Que comprendre par un infirmier ?
Un infirmier ou une infirmière est un professionnel de la santé qui est attesté de délivrer des soins infirmiers prescrits ou conseillés. Il ou elle est un agent qui, selon l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) a les compétences pour « aider les individus, les familles et les groupes à déterminer et réaliser leur plein potentiel physique, mental et social ; et à cet effet, prendre les initiatives et accomplir les soins qu’il juge nécessaires ».
Pour exercer en tant qu’infirmière libérale, il faut avoir préalablement en dehors de votre diplôme académique, une autorisation de la part de l’autorité compétente en matière de santé publique.
Quelles conditions requises pour s’installer en libéral ?
L’exercice du métier d’infirmer en libéral n’est pas chose aisée non plus difficile. L’autorité publique dans son rôle régalien de protéger la santé des personnes a institué certaines formalités qui sont obligatoires à toute personne se voulant assurer sa légalité et sa légitimité dans l’exercice de sa fonction.
Vous devez d’abord justifier d’au moins vingt-quatre (24) mois d’expériences professionnelles au sein d’une structure de soins accréditée. Vous devez ensuite procéder à l’enregistrement de votre diplôme d’État à l’Agence régionale de santé (ARS) et obtenir le numéro unique ADELI. En outre, une autre condition requise est votre inscription au Conseil de l’Ordre des Infirmiers. Vois devez être à jour de votre cotisation d’un montant de 75 euros. L’inscription à la Caisse Principale d’Assurance Maladie est aussi une obligation.
Enfin, il faut disposer d’un local professionnel et déclarer l’exercice de son métier au centre de formalité des entreprises. Pour vous couvrir des risques que l’exercice de votre métier pourrait engendrer, vous devez aussi souscrire à une assurance de Responsabilité civile professionnelle